Deux-Montagnes, 8 août 2016 – Le maire de Deux-Montagnes, Denis Martin, souhaite apporter certaines précisions suite à la parution d’un article dans le Journal l’Éveil du 6 août dernier et à de l’information diffusée sur les médias sociaux concernant le projet de piscine intermunicipale avec la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.Le projet de piscine intermunicipale : précisions
Tout d’abord contrairement à ce qui a été écrit dans cet article, le coût du projet de construction ne sera pas de 10M$, mais de 8 M$. Le Journal l’Éveil a d’ailleurs apporté une correction sur son site Internet une fois informé de son erreur. Il n’y aura pas de coût d’acquisition du terrain pour la piscine puisqu’il est fourni par la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Le terrain demeurera par la suite la propriété de cette dernière. Nous avons une entente semblable en ce qui concerne la Régie de police. Le bâtiment appartient aux quatre villes membres, mais le terrain demeure la propriété de la Ville de Deux-Montagnes.
Une opposante au projet mentionne dans l’article du journal L’Éveil qu’une «séance d’information» a été organisée le 20 juin dernier concernant le projet de piscine. Il s’agit plutôt d’une consultation publique où les citoyens ont eu l’occasion de s’exprimer sur le sujet. Le journal North Shore News, présent à la consultation, a commenté celle-ci dans un article du 24 juin en écrivant que la majorité des gens présents étaient en faveur du projet de piscine.
Sur les médias sociaux, certains prétendent qu’il y aura une hausse de taxes pour construire la piscine intérieure. Le maire Denis Martin tient à affirmer clairement que: «le projet de piscine ne prévoit pas de hausse de taxes». Le maire ajoute : «depuis mon élection en 2013, les Deux-Montagnais ont connu les plus faibles hausses de taxes de la région. Il s’agit de faits parfaitement connus et vérifiables. Pour réaliser des projets mobilisateurs comme la piscine, il ne s’agit pas toujours de hausser les taxes, mais plutôt de bien gérer les deniers publics et faire les bons choix.»
Les opposants aux projets oublient de mentionner que les coûts de construction et d’opérations seront divisés entre deux villes puisqu’il s’agit d’un projet commun avec Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Le montage financier a été clairement présenté lors de la consultation publique. Les sommes nécessaires à la Ville de Deux-Montagnes pour financer ce projet (construction et opération) proviendraient de la fin du prêt contracté pour la construction de l’aréna de l’Olympia et de la récupération des pertes associées à la Corporation du Manoir Grand-Moulin phase 1. Le montage financier est complété par le montant qu’obtiendrait annuellement Deux-Montagnes de Sainte-Marthe-sur-le-Lac pour l’utilisation de l’aréna Olympia. Signalons par ailleurs que le projet de piscine est éligible à un tout nouveau programme de subvention fédérale-provinciale. Ce programme permettrait de financer jusqu’à 66 1/3 % du projet. Ce qui contribuerait à rendre encore plus abordable un projet qui l’est déjà.
Monsieur Martin tient à souligner : «la très bonne collaboration de la Ville de Ste-Marthe-sur-le-lac dans de nombreux dossiers tels que le Service des Incendies, la Régie de police, la Régie des eaux usées, etc. Le fait de partager les coûts d’opération de divers services municipaux avec Ste-Marthe-sur-le-lac est avantageux pour les citoyens des deux municipalités».
Le mode en régie qu’on envisage de mettre en place pour la gestion de la future piscine serait le même que celui déjà en place pour la Régie de police et de la Régie des eaux usées. Les régies municipales sont soumises aux vérifications d’auditeurs externes et font partie du budget consolidé des villes.
Nous partageons l’avis d’un groupe de citoyens en faveur du projet de piscine qui écrivait la semaine dernière : «qu’une piscine publique intérieure est nécessaire pour Deux-Montagnes. Une piscine profite aux citoyens de tous les groupes d’âge et vient diversifier l’offre de sports et loisirs de la Ville de Deux-Montagnes. Une telle offre de loisirs attire des nouveaux citoyens et permet une vie communautaire dynamique.»
