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1 octobre 2014

Eco-conseil du mois d’octobre

Achetez local et compostez!

L’automne est une saison où il faut profitez de tous les produits d’ici, les marchés débordent de fruits et légumes du jardin. Profitez de cette belle période de l’année pour consommer des produits locaux. C’est-à-dire des produits de votre région, province et même pays.

Certains produits ne pourront pas être achetés localement, mais il vous est toujours possible de commencer à intégrer des produits biologiques ou équitables à votre panier. C’est produits sont habituellement sans pesticide ou produit chimique et ils ont été produits avec de bonnes pratiques. Si l’on prend l’exemple de la viande, on parlera d’animaux élevés en liberté, nourris au grain et sans hormone.

Une bonne manière de manger localement est de faire son propre jardin. Profitez de l’automne pour voir et goûter de nouveaux légumes que vous pourrez, l’année suivante, faire pousser vous-même à la maison en pot ou en terre.

Quelques bonnes raisons de manger des produits locaux :

  • C’est bon pour la santé puisque plus les aliments sont frais, plus ils contiennent tous les nutriments et vitamines essentiels à une bonne santé. En contrepartie, les aliments transformés contiennent davantage de sodium, de gras et de sucres.
  • En mangeant localement, vous encouragez des fermes et des producteurs d’ici, de chez nous! Cela encourage l’économie locale et crée de l’emploi dans votre communauté.
  • Votre environnement y gagnera aussi puisque le transport des aliments sur une longue distance émet une grande quantité de gaz à effets de serre (GES) qui augmente le réchauffement de la planète. En diminuant le transport, vous réduisez ces émissions et aidez l’environnement.

Essayer d’identifier la provenance des produits en vérifiant s’ils ont le logo de la certification « Aliments du Québec » ou s’ils ont un code PLU (Price Look-Up). Ce code est une petite étiquette ayant 4 ou 5 chiffres et qui identifie habituellement le pays d’origine. Si l’aliment en question ne porte aucune information sur sa provenance, informez-vous au commis qui pourra vous aider et ayez en tête le calendrier des récoltes.

Afin d’optimiser les récoltes abondantes, réunissez famille et amis pour une cuisine collective. Préparez des repas en famille et entre amis ou bien lors d’une cuisine collective diminue le gaspillage et les coûts. De plus, cela vous permet de planifier en groupe, échanger et préparer plusieurs recettes différentes. C’est un moment privilégié pour se rassembler, sortir de la maison, rencontrer et se lier d’amitié avec de nouvelles personnes et partager ses connaissances.

À la maison, profitez-en et commencez à composter résidus de jardins, retailles de vivaces et feuilles d’arbres. Le compostage est en quelque sorte un mode de recyclage et permet de diminuer la quantité de déchets envoyée au site d’enfouissement. C’est environ 40 % des déchets domestiques qui peuvent être compostés.

Le compostage favorise la décomposition naturelle des déchets organiques provenant de la cuisine ou du jardin afin de produire un riche terreau servant d’amendement naturel pour les plates-bandes, le potager ou la pelouse.

À la maison, on peut composter les fruits et légumes, les sachets de thé, le marc et le filtre à café, les coquilles d’œufs, les herbes coupées, les feuilles, les détritus de jardin. À noter, on ne peut pas composter les os, les viandes, le poisson, les produits laitiers, les graisses et les huiles et les excréments d’animaux.

Pour préparer un riche compost, il faut : une quantité d’eau et d’air suffisante pour permettre le processus biologique et chimique, une bonne température, un bon contenant et un bon rapport C:N. Il s’agit du rapport carbone-azote, lequel a un effet sur le rythme de la décomposition dans le composteur. Le rapport C:N idéal est de l’ordre de 30:1. L’herbe coupée, les détritus de plantes et les déchets de cuisine sont des matières riches en azote. Pour leur part, la paille ainsi que la sciure et les copeaux de bois ont une forte teneur en carbone. Il suffit de mélanger déchets de cuisine et détritus de jardin de façon à se rapprocher du rapport idéal.

Il existe différents modèles de composteurs, à vous de les découvrir et d’adapter le vôtre à vos besoins. Celui-ci doit être muni d’un couvercle afin de protéger des intempéries et de contrôler le degré d’humidité; des trous pour favoriser la circulation d’air et un moyen d’enlever le produit final. Il faut placer le composteur sur une surface plane, ensoleillée, bien drainée et facile d’accès douze mois par année!  Eh oui, l’on peut composter même l’hiver !  Si vous le désirez, vous pouvez vous procurer un composteur à prix modique en contactant le Service des travaux publics de la Ville de Deux-Montagnes.

Le processus de compostage peut prendre de deux mois à deux ans, selon les résidus utilisés et l’effort fourni. Le tas doit comprendre un bon mélange de résidus secs et humides pour accélérer le processus. Retournez-le fréquemment et assurez-vous que les résidus soient déchiquetés ou en petits morceaux. Le compost est prêt à utiliser lorsqu’il est foncé, qu’il s’émiette et qu’il dégage une odeur  »terreuse ».

Si votre compost vous pourrit l’existence, dites-vous qu’il y a une solution à tout. Par exemple si votre compost sent mauvais, c’est qu’il manque d’air ou il est trop humide, il suffit d’ajouter une substance riche en azote comme de l’herbe, des feuilles ou du fumier. Si le tas de compost ne chauffe pas et ne semble pas se décomposer, c’est qu’il manque d’humidité ou d’azote, le retourner et l’arroser règlera le problème.

De plus, les feuilles et résidus verts mis en sacs à l’automne et récupérés par la Ville sont envoyés dans un site de compostage industriel.